Balade au clair de lune ... [ Privé ]

Un jour de plus venait de s'écouler dans cette ville appelée la ville humide. Il y pleut souvent. Mais pour nous autres, vampires , cela n'est pas un problème et loin de là. Il faisait noir dehors et l'on pouvait percevoir les hurlements des loups-garou à travers les vitres de la villa de Cullen. Les ombres des arbres ressemblaient à des sortes de monstres, vous savez, ceux qui effraient les enfants le soir avant qu'ils ne s'endorment. Ceux qui m'avaient, moi aussi, un jour effrayé. Je me rappelle que ma mère accrochait une berceuse au dessus de mon lit d'enfant afin d'attirer mon attention et que j'arrête de me faire peur. Ce qui marchait, bien sur.
Je n'étais pas trop nostalgique de cette période, même si j'aurai voulu avoir l'occasion de passer plus de temps avec mes proches, forcément... Mais Carlisle m'avait et je ne pourrais pas le remercier assez. J'étais adossé à la fenêtre et regardais les autres Cullen évoluer dans le living. Ils s'affairaient à diverses choses telles que regarder la télé, jouer du piano etc... Le piano... Mon instrument de musique préféré, j'aimais beaucoup en jouer et grâce aux nombreuses années passées j'excellais. Les gens me disaient souvent que je jouais bien, voire très bien. Les premières notes jouées, je me laissais emporter par la musique et composais. La plupart des gens croient que lorsque certaines personnes ont l'opportunité de vivre à jamais, elles ont essayé toutes les activités possibles, les sports etc... Mais en faite, non. Ces personnes là se sont juste servit des années passées pour s'améliorer et apprendre.
Finis les pensées. J'avais vraiment besoin d'air. De les voir tous actifs comme cela me donnait l'impression d'étouffer. Je pris me veste et c'est en lançant un vague
" Je reviens!" Que je passai la porte et descendis les quelques marches du perron. Il ne faisait pas froid comme les autres jours. L'atmosphère était lourde. Je traversai la cour et me dirigeai vers la lisière de la forêt. Je connaissais celle-ci par cœur. Le moindre petit sentier, le moindre tournant... Je m'enfonçai alors dans la masse noire formée uniquement d'arbres aux cimes très élevées. Je remontai la fermeture de ma veste et enroulai mon écharpe autour de mon cou. Le cœur de la forêt était humide et assez frais. Des craquements, des crissements de feuilles ainsi que des hululements retentissaient. Seuls les hurlements des loups s'étaient tu à mon arrivée. Je sentais l'odeur du sang. C'était sans doute un des choses des plus difficiles qui se posait au vampires que de résister à l'odeur du sang. Lors de mes premières années de "vampire" quand je croisais un humain ou un animal, la gorge me brulait atrocement. Je n'ai d'ailleurs pas fait que de bonnes choses à cette époque...
Je marchais donc au beau milieu de la forêt. Au fur et à mesure que j'avançais, celle-ci se taisait. Au fond, une petite clairière était présente. Je me déplaçai alors le plus vite possible et m'y retrouvai. J'aimais particulièrement cet endroit de par sa magnificence ainsi que sa tranquillité.
Je passai la main dans mes cheveux couleur bronze. Mes pupille étaient de couleur normale, j'avais chassé il n'y avait pas longtemps.
Je m'assied dans l'herbe douce et m'allongeai .

[ C'est dur les quinzes lignes le forum est trop large MDRR ]

Le vent frais agita les cheveux bouclés de Melisende tout en lui caressant le visage. L’intéressé se sentait tellement bien sur sa branche à contempler les étoiles. Elle souriait. Son sourire n’était rien comparait a ses yeux vert émeraudes qui pétillaient de bonheur. Après des heures à avoir contemplé les astres. La jeune vampire décida enfin de descendre de son perchoir. Elle atterrit avec légèreté et ne fit aucun bruit. Ses pas frôlaient à peine le sol et elle marchait avec grâce. Sa gorge la picotait. Mel’ ferma les yeux et laissa ses sens la guider. Un puma n’était pas très loin, à trois kilomètres au Nord Ouest. Quand son regard se plongea dans l’obscurité, elle fila à vive allure, ses gestes étaient précis et l’air doux fouettait son visage. Elle était sereine et aimait cette sensation. Elle sauta au dessus d’un petit courant d’eau, attrapa une branche et avec l’aide du morceau de bois se propulsa dans les airs. Melisende avait l’impression de voler, elle déploya ses ailes fit encore quelques dizaines de mètre et atterrit sur un rocher avec souplesse. L’animal la fixait. Ses yeux était remplit de terreur avec une touche d’agressivité. Les oreilles en arrières le puma fit un pas en arrière. Il n’eut pas le temps de poser un autre coussinet au sol qu’une main lui brisa la nuque et le propulsa contre un arbre. Retroussant ses lèvres et dévoilant ses dents blanches, Melisende se pencha sur le cou du félin et s’abreuva. Quelle délicieuse odeur émettait ce sang, et il avait un goût exquis.

Après avoir terminai son repas, la vampire sentit une drôle d’odeur, un autre vampire rodait dans les parages. Ses mains se contractèrent. Elle devait garder son calme, fermant les yeux et remettant ses esprits au clair, elle avança en direction de la personne. Elle passa des fougères, un buisson et termina par un imposant rocher et arriva dans une clairière éclairée par les rais lumineux de la lune. Melisende scruta la pénombre de ses yeux de lynx et remarqua un être sublime, il était d’une beauté ! Ses yeux or percevait la moindre de ses pensées, elle en était sur. Une autre présence vagabondait dans ses esprits. Une lame de cristal jaillît à la place de sa main et un grondement provenait de sa poitrine. Mel’ lui lança un regard menaçant et fit un pas sur le côté. La lune illumina sa légère robe d’été de couleur argentée, qui dévoilait ses fines jambes. Tout ses sens étaient aux aguets. Sauf que ses yeux laissaient percevoir de la tristesse.

* Si seulement j'avais su ... je n'aurais jamais laissé cette ordure le toucher ... si je la retrouve ... elle souffrira ... *

J'étais allongé dans l'herbe les bras replié sur mon abdomen. Je pensais. Je ne percevais aucune odeur. J'allais me relever lorsqu'une odeur me parvint. Une odeur de vampire. Ni une ni deux. Je me remis sur pieds et me retournai, faisant face à l'inconnu. Je la dévisageai alors puis écoutai ses pensées. Je fut perturbé par le cristal. Je fixai le vampire, celle ci était aux aguets prêt à bondir. A quoi bon s'entretuer ente vampire cela ne servirait à rien, strictement à rien. Je ne bronchais pas, je restais là immobile, prêt à bondir. Elle semblait maitriser ses pouvoirs parfaitement. Je ne bougeais toujours pas. Elle restait elle aussi sans exécuter le moindre mouvement. Je me déplaçai alors vers la droite. Je m'appuyai contre un arbre, toujours en faisant face à la jeune femme. Je percevais ses pensées. Elle pensais à quelqu'un. Mais je ne compris pas de quoi il s'agissait. Je restais aux aguets.
Puis je me relâchai et me redressai. Mon visage restait pâle et inexpressif. Je me rapprochai d'environ un mètre d'elle. Apparement, son attitude ne serait que défensive. Je l'observais toujours. Jamais je n'avais vu une vampire comme elle. Sans doute étais-je habitué de voir Rosalie et Alice.
Mon caractère de solitaire refaisant surface, je ne dis mot.
Je la regardai alors dans les yeux.

Melisende le regarda se déplacer. Il était d’une beauté époustouflante. Son regard topaze était tellement intriguant que la Vampire ne sut quoi penser. Il la perturbait et elle haïssait quand quelqu’un lui faisait perdre le contrôle de soit. Elle fit un autre pas sur le coté tandis qu’un léger coup de vent agita ses cheveux ondulés et souleva légèrement sa robe d’été. La demoiselle ne fit guère attention au dernier détail et rétracta sa lame lisse comme la surface d’un diamant. Elle ne courait aucun danger, son interlocuteur semblait tellement être inoffensif. Mais elle plia légèrement sa jambe de derrière au cas ou. Elle fit un léger sourire irrésistible et remarqua qu’il ne parlait pas, ce n’était donc pas un bavard comme elle. Prenant son courage à deux mains, Melisende se rapprocha de lui avec agilité et grâce, et tendit sa main.

Je me nomme Melisende Kaan.

Elle le scrutait avec ses yeux émeraudes qui pétillait de joie. Enfin elle allait pouvoir trouver quelqu’un pour lui tenir compagnie, pour un moment en tout cas. La lune brillait, elle faisait briller la robe de Mel’ ainsi que sa peau neigeuse, et chez son interlocuteur, ses cheveux couleur bronze. Quelques nuages traversaient l’horizon très lentement, c’était sur il n’y aurait pas d’orage dans les prochain jours.

[ Pas trop d'inspi Déésoléé ...]

Je me raidis lorsqu'elle se présenta. Elle me tendait la main. J'esquissai à nouveau un léger sourire, presque invisible. Je tendis la main et lui serrai. Je lui répondis d'une voix plutôt neutre, même si un semblant de méfiance était percevable:
"Enchanté. Je suis Edward. Edward Cullen."
A première vue, je la perturbais. Tant mieux, je préférais, dans les situations dont je n'avais aucune idée sur l'issue, distraire mes " rivaux". Je me redressai et me détendis un peu. Je la regardai. Elle était ravissante. Ses cheveux bruns lui retombaient sur ses épaules et ses yeux réflétaient de la gaïté, de la joie.
Elle se déplaçait avec allégresse. Signe, digne d'une vampire. Ses soeurs également étaient gracieuses. Elle était assez grande. Bien sur du haut de mes environ un mètre quatre vingt dix, je la dépassait. Je fermai ma veste: le temps se raffraîchissait. Je passai ma main dans mes cheveux afin de mettre les mèches rebelles entretenues par le vent en place.
Je décidai d'engager une conversation, même si cela n'était pas mon fort avec les inconnues. D'une voix grave, je lui adressa ces quelques paroles:
"Tu viens d'arriver à Forks? Je ne t'ai jamais vu ici auparavant.."

Mélisende dévisagea ce certain Edward Cullen. Grégory lui avait parlait de Carlisle Cullen mais pas d’Edward. Elle fit un léger pas sur la gauche et partit s’asseoir de l’autre côté de la clairière. Elle s’assit sur un tronc d’arbre mort puis croisa les jambes et agita ses cheveux. Ce n’était qu’une simple habitude pour paraître humaine, car elle pouvait rester pendant de heures sans bouger, ni respirer. Un nuage caressa les reflets de la lune. Cette dernière fut cachée pendant un bref instant mais le cumulus partit poussé par le vent. La vampire regarda les alentours, intriguée, il allait se passer quelque chose elle le sentait. Allée-t-elle revenir ? En tout cas Méli ne l’espérait pas. C’est alors que son interlocuteur reprit la parole de son ténor séduisant, elle lui demanda si elle était à Forks depuis peu de temps, et l’intéressée lui répondit avec douceur :

Je suis ici depuis seulement deux heures. Une certaine Louise, qui est comme nous, à pris par surprise avec ses deux esclaves, Gregory et moi-même. Nous avons réussis à éliminer Thomas et Roland, mais … mais …

Sa voix c’était brisée en repensant a la destruction de Gregory. Une larme roula sur sa joue mais elle l’essuya d’un revers de main et reprit :

Mais Louise a réussi à éliminer mon ami. Greg’ m’a demandé de fuir et d’aller voir un certain Carlisle. Le problème c’est que la Peste me recherche et veut tout simplement me tuer car j’ai descendu Roland, qui était son compagnon. Donc depuis deux jours je cours, j’ai traversé l’Amérique du Sud, puis suis remontée pour arriver ici, à Forks. J’ai laissé des traces un peu partout mais elles sont troubles. Je pense qu’elle ne va pas tarder à me retrouver.

Mélisende déposa son visage dans ses mains et un sanglot énorme jaillit à travers ses lèvres. Son cœur avait explosé. Elle avait l’impression qu’un vide énorme prenait place petit à petit dans sa cage thoracique. Gregory lui manquait tellement … C’est alors qu’une main se posa sur son dos, mais elle ne fit guère attention à ce détail et laissa ses peines envahirent son esprit tout en se remémorant les bons moments passés avec son Oncle.

[ET Après un Peu d'Action ...]

J'écoutai Melisende me raconter ce qui s'était passé, et à vrai dire je n'étais que peu surpris des faits. En effet, beaucoup de vampires semaient le mal autour d'eux, et malheureusemnt c'était la majorité. Les vampires " végétariens" n'étaient pas ceux que l'on trouvait dans les grandes villes et un peu partout. Nous Nous cachions sans trop nous retirer du monde auquel nous appartenions non plus.
Je regardai Melisende. Pouvant percevoir ses pensées, je ressentais le désarroi et l'immense tristesse qui la bouleversait. Elle s'agenouillai et prit sa tête entre ses mains. Je me rapprochai lentement et plaçai une main sur son épaule. Je n'étais pas doué pour réconforter les gens et préférais donc garder le silence.
Je lisais dans ses pensées contre ma volonté. J'essayai de me concentrer afin de ne pas violer son intimité. Je sais que les gens aiment avoir quelqu'un près d'eux, mais pas trop envahissant non plus dans ce genre de situation. Je me plaçai à ses côtés puis dis:
"T'en fais pas, nous sommes une dizaine de vampire ici à Forks, nous allons t'aider!
J'esquissai un léger sourire qui mêlait tristesse et espoir.
Je savais que si, seulement une vampire essayait de s'attaquer à Mélisende nous pourrions sans doute la repousser, mais si elle venait avec plusieurs autres vampires traqueurs, cela se jouerait sur la chance.
Il n'y avait plus aucun bruit dans la forêt et Mélisende était encore dans ses pensées. J'allai ôter ma main de l'épaule de Mélisende lorsque instinctivement je coupai ma respiration et dis à Mélisende d'en faire de même. Je pouvais ainsi mieux percevoir les bruits alentours.
Des mouvements étranges pour ceux d'un animal s'effectuaient tout autour de nous. Je voiyait, dans l'obscurité, une masse se déplacer. Peut être un loup... mais non l'odeur était trop forte. Un vampire..
Je chuchotai à Mélisende de se tenir prête. Nous n'allions, certes pas tenter de nous enfuir d'un vampire, mais essayer de l'avoir par la ruse étant donné qu'elle était peut être dangereuse.
Je ne l'aperçus après qu'elle soit assez proche de moi. Elle avait tout d'une vampire traqueuse.
Je regardai Mélisende puis me retournai vers Louise...

Mélisende retint sa respiration. Elle exécuta l’ordre d’Edward sans broncher, ce qui n’était pas dans son habitude, mais là elle était vraiment désespérée. Ses larmes ruisselaient sur ses joues blanches, et son corps tremblait légèrement. Soudain, une odeur familière irrita les narines de Mel. Quand elle releva sa tête, son regard s’envahit de rage et de haine. Louise se tenait devant elle. Ses cheveux blonds courts encadraient son visage grossier. Ses yeux noirs lançaient des éclairs. La traqueuse poussa un grondement terrifiant.
Mélisende, elle, s’était levée, et émit un rugissement impressionnant. Ses yeux verts brillaient de mille et un feux. Ses longs cheveux noirs bouclés dansaient avec le vent et ses mains se contractaient peu à peu. Méli pensa a sa dernière rencontre avec le Monstre. Appuya bien ses pensées sur le fait que Louise pouvait lancer des ondes puissantes, qui projetait ou attirait une personne à elle. Comme ça Edward était prévenu.

Tout à coup Louise se jeta sur Mélisende. Cette dernière eut juste le temps de dégainer sa main de cristal et d’envoyer valser la traqueuse sur un arbre qui se brisa en deux et tomba à terre. Louise propulsa son adversaire contre un rocher mais Mel’ posa ses pieds sur le tas de roche et se projeta dans les airs, quand elle retomba sur ses pieds, elle poursuivit sa route. Evitant de justesse les ondes, elle atteignit la traqueuse et lui sectionna un bras, malheureusement, elle se prit un violent coup de pied dans le ventre et partit s’écraser sur le sol. Un cri de douleur retentit. Louise se vidait de son sang et Melisende en profita pour bondir sur elle et lui casser les cervicales. Du sang giclait de partout, la Brune lui brisa le crâne entre ses mains, et pour finir trancha son corps en deux.

Un sourire satisfait rayonnait sur le visage de Melisende. Puis regarda Edward qui lui n’avait pas bouger. Elle le remercie du regard et dans ses pensées fit apparaître du feu. Il s’avança vers le corps inerte puis l’incendia.

Au dessus d’eux une nouvelle étoile venait de naître.

Je me tenais aux côtés de Mélisende. Elle semblait prête à attaquer et Louise. Je gratifiai alors Melisende d'un sourire pour m'avoir prévenu du don de Louise. Même si cette indication ne me fut pas utile. Avant que je puisse réagir Mélisende se battait avec Louise. Elles s'acharnaient l'une sur l'autre et je me dis alors que cela ferait du bien a Mélisende si elle la tuait de ses propres mains. Je n'interviendrais que si je jugerais bon de l'aider. Des coups et blessures fusèrent alors mêlées aux cris des deux guerrières. Je remarquai que Mélisende se battait très bien. Si moi je me battais avec ruse, elle n'hésitait pas à foncer, ce qui était loin d'être un désavantage.
Une fois le combat terminé mélisende me regarda, glorieuse. Je lui souris:
"Ba dis donc! C'était rapide et assez sanglant!"
Je m'esclaffai.
Elle avait fait vite toute de même. Nous brulâmes le corps et je m'éloignai du bucher. Je regardai Mélisende puis lui suggérai:
"Il faudrait t'emmener à l'hopital tu es blessée!"
Elle saignait légerement.
" Mon père est médecin."
Ajoutai-je.
Je la regardai. Elle était épatante au combat. Elle ne laissait aucun répit et pas le temps de réflechir a son adversaire.

{ Désolé pour le peu de lignes :p }